Tumeurs bénignes et le cancer de la peau
Quelles sont les techniques de reconstruction mammaire ?
Les techniques de reconstructions les plus utilisées sont le lipofilling, les prothèses et les lambeaux en sachant que ces techniques peuvent être associées entre elles. Nous détaillerons toutes ces techniques ce dessous:
1. Le lipofilling :
Le lipomodelage ou transfert de graisse au nveau du sein est une technique reconnue d’une grande efficacité. Elle doit être réalisée en milieu chirurgical par un chirurgien plasticien formé à cette technique.
Le principe de cette technique est de transferer la graisse de la patiente d’un site donneur potenteil (hanches, ventre, culottes de cheval…) vers la région thoraco-mammaire où il manque de volume . Il s’agit en fait dune greffe de graisse qui doit être revascularisé par le site receveur. Les injections de graisses se font dans le muscle pectoral et sous la peau pour les reconstrucitons par prothèses ou dans l’ensemble des plans tissulaires pour les reconstructions autologues.
Dans certains cas de volume mammaire modéré, l’injection de graisse exclusive peut permettre de reconstruire un sein mais cela nécessite davantage d’interventions.
2. La prothèse :
Dans les cas où la qualité de la peau et du muscle pectoral sous-jacent le permet, le mode de reconstruction le plus simple reste la reconstruction mammaire par prothèse.
Elle peut être précédée d’une période d’expansion tissulaire si la quantité de peau est insuffisante.
L’intervention a pour but de reconstituer le volume et les contours du sein par la mise ne place d’une prothèse interne sous le muscle pectoral.
Elle ne constitue que l’un des temps de la reconstruction mammaire complète qui comporte en outre selon les désirs de la patiente, une reconstruction de l’aréole et du mamelon et éventuellement une intervention sur le sein controlatéral afin de corriger l’asymétrie.
3. Les lambeaux
Le lambeau le plus utilisé en reconstruction mammaire est le lambeau de grand dorsal. Cette technique utilise de la peau prélevée au niveau du dos, le muscle grand dorsal et de la graisse attenante. Une prothèse ou un lipofilling peut être associé afin de donner plus de volume au sein reconstruit.
Cette chirurgie est très utile dans les cas où le peau résiduelle du thorax est insuffisante ou fragilisée par les rayons et ne peut, à elle seule, protéger une prothèse interne.
Quelle est la meilleure technique de reconstruction du sein ?
Il n’y a pas de technique meilleure qu’une autre. Chaque cas est différent et la technique doit être adapté à la morphologie de la patiente, à la qualité de la peau, à la taille du sein controlatéral mais aussi aux attentes de la patiente. La discussion avec votre chirurgien permettra de trouver « votre » technique de reconstruction.
Peut-on reconstruire en même temps que la mastectomie ?
Oui, dans certains cas de tumeurs de petites tailles sans envahissement gangionnaire ne necessitant pas d radiothérapie ou bien dans les cas de mastectomies prophylactiques, il est possible de réaliser la reconstuction juste après la mastectomie au cours d’une seule intervention.
La reconstruction mammaire est-elle prise en charge par l’assurance maladie ?
Oui, tout à fait. Toutes les reconstruction mammaire bénéficie d’une prise en charge par l’assurance maladie.
Que peut-on traiter par la reconstruction mammaire ?
On peut reconstruire le sein après chirurgie pour cancer du sein ou après traumatisme important de la région.
Je prends des médicaments, est-ce que je peux faire une reconstruction mammaire ?
Il est recommandé d’arrêter tout traitement contenant de l’aspirine ou des anti-inflammatoires 5 jours avant l’intervention.
Lésion maligne vs lésion bénigne : quelle différence ?
La lésion maligne est capable d’être invasive localement ou à distance en étant à l’origine de métastases locorégionales ou systémiques.
La lésion bénigne reste généralement localisée. Elle peut parfois dégénérer en véritable cancer ou bien être symptomatique par compression des organes externes et provoquer des douleurs, raison pour laquelle il est préférable de la retirer.
Quelles sont les tumeurs bénignes les plus fréquemment rencontrées ?
Les naevi ou plus communément appelés « grains de beauté » : présents dès la naissance ou faisant leur apparition dans le temps au cours de la vie. Ils touchent tout le corps.
Les kystes : ce sont des lésions qui se développent à parrtir des cellules pileuses. Il existe différents types de kystes: kystes sébacés, épidermiques, ou encore trichilemnaux (loupes) ou grains de milium.
Les lipomes : il s’agit de lésions graisseuses qui peuvent être unique ou multiples. Ils sont parfois douloureux à la palpation et on tendance à grossir avec le temps.
Les neurofibromes : ce sont des tumeurs développées à partir des cellules nerveuses. Lorsqu’ils sont multiples, le diagnostic de maladie de Recklinghausen doit être évoqué.
Les xanthélasmas : ce sont des dépôts jaunatres que l’on retrouve le plus souvent au nveau des paupière. Il s’agit de dépots lipidiques favorisé par un taux de cholestérol élevé.
Il existe d’autres lésions bénignes mais beaucoup plus rares. On peut citer les les fibromes, kératoacanthomes, les histiocytofibromes, les molluscum pendulum, les angiomes, les botriomycomes, les pilomatricomes…
Quelles sont les tumeurs cutanées malignes ou cancers de la peau les plus couramment rencontrées ?
Le carcinome baso-cellulaire : il s’agit du cancer le plus fréquent en France. Les localisations les plus touchées sont la face et le cou dans plus de 80 % des cas. Son hstoire naturelle est strictement localisée, sans métastase. En revanche, la tumeur continue à évoluer et grandir et peut aboutir à des mutilations importante notamment lorsuq’elle est proche des orifices naturels (yeux, bouches, nez, oreilles).
Le carcinome épidermoïde : Le deuxième cancer de la peau le plsu fréquent. Les facteurs de risque sont le soleil, les traitements immunosuppresseurs et la radiothérapie. Il survient surtout sur les régions phototexposées (face, mains) et peut aussi toucher les muqueuses (buccale, anale, génitale). Contrairement au carcinome basocellulaire, ce cancer peut métastaser.
Le mélanome malin : il s’agit d’un cancer moins fréquent mais qui survient sur les personnes jeunes. Il peut se développer à partir d’un naevus déjà existant ou bien apparaitre spontanément sous la forme d’un nouveau « grain de beauté ». Il a comme principal facteur de risque, une exposition intense aux UV sur une peau clair et touche toutes les parties du corps y comris les muqueuses et les conjonctives. En cas de diagnostic confirmé, le traitement est surtout chirurgical et consiste à retirer la lésion avec des marges de sécurité larges. En fonction de l’analyse histologique et du bilan locorégional (ganglions), un traitement complémentaire pourra être proposé (curage ganglionnaire, chimiothérapie, immunothérapie).
Le sarcome : c’est une tumeur rare. Il existe de multiples formes et localisations différentes. Le traitement est surtout chirurgical. On peut proposer des traitents complémentaires comme la radiothéraie ou la chimiothérapie.
Que faire lorsqu’une lésion est douteuse ?
Il n’est pas toujours facile de faire le diagnostic d’une lésion à l’examen clinique même pour les dermatologues et malgré le dermatoscope.
En cas de doute, il est préférable de réaliser une biopsie de la lésion et de la soumettre pour examen anatomopathologique afin d’avoir une certitude diagnotic et mettre en place la meilleure thérapeutique.