• Des réponses à vos questions sur les tumeurs bénignes et le cancer de la peau

    Lésion maligne vs lésion bénigne : quelle différence ?

    La lésion maligne est capable d’être invasive localement ou à distance en étant à l’origine de métastases locorégionales ou systémiques.

    La lésion bénigne reste généralement localisée. Elle peut parfois dégénérer en véritable cancer ou bien être symptomatique par compression des organes externes et provoquer des douleurs, raison pour laquelle il est préférable de la retirer.

    Quelles sont les tumeurs bénignes les plus fréquemment rencontrées ?

    Les naevi ou plus communément appelés « grains de beauté » : présents dès la naissance ou faisant leur apparition dans le temps au cours de la vie. Ils touchent tout le corps.

    Les kystes : ce sont des lésions qui se développent à parrtir des cellules pileuses. Il existe différents types de kystes: kystes sébacés, épidermiques, ou encore trichilemnaux (loupes) ou grains de milium.

    Les lipomes : il s’agit de lésions graisseuses qui peuvent être unique ou multiples. Ils sont parfois douloureux à la palpation et on tendance à grossir avec le temps.

    Les neurofibromes : ce sont des tumeurs développées à partir des cellules nerveuses. Lorsqu’ils sont multiples, le diagnostic de maladie de Recklinghausen doit être évoqué.

    Les xanthélasmas : ce sont des dépôts jaunatres que l’on retrouve le plus souvent au nveau des paupière. Il s’agit de dépots lipidiques favorisé par un taux de cholestérol élevé.

    Il existe d’autres lésions bénignes mais beaucoup plus rares. On peut citer les les fibromes, kératoacanthomes, les histiocytofibromes, les molluscum pendulum, les angiomes, les botriomycomes, les pilomatricomes…

     

    Quelles sont les tumeurs cutanées malignes ou cancers de la peau les plus couramment rencontrées ?

    Le carcinome baso-cellulaire : il s’agit du cancer le plus fréquent en France. Les localisations les plus touchées sont la face et le cou dans plus de 80 % des cas. Son hstoire naturelle est strictement localisée, sans métastase. En revanche, la tumeur continue à évoluer et grandir et peut aboutir à des mutilations importante notamment lorsuq’elle est proche des orifices naturels (yeux, bouches, nez, oreilles).

    Le carcinome épidermoïde : Le deuxième cancer de la peau le plsu fréquent. Les facteurs de risque sont le soleil, les traitements immunosuppresseurs et la radiothérapie. Il survient surtout sur les régions phototexposées (face, mains) et peut aussi toucher les muqueuses (buccale, anale, génitale). Contrairement au carcinome basocellulaire, ce cancer peut métastaser.

    Le mélanome malin : il s’agit d’un cancer moins fréquent mais qui survient sur les personnes jeunes. Il peut se développer à partir d’un naevus déjà existant ou bien apparaitre spontanément sous la forme d’un nouveau « grain de beauté ». Il a comme principal facteur de risque, une exposition intense aux UV sur une peau clair et touche toutes les parties du corps y comris les muqueuses et les conjonctives. En cas de diagnostic confirmé, le traitement est surtout chirurgical et consiste à retirer la lésion avec des marges de sécurité larges. En fonction de l’analyse histologique et du bilan locorégional (ganglions), un traitement complémentaire pourra être proposé (curage ganglionnaire, chimiothérapie, immunothérapie).

    Le sarcome : c’est une tumeur rare. Il existe de multiples formes et localisations différentes. Le traitement est surtout chirurgical. On peut proposer des traitents complémentaires comme la radiothéraie ou la chimiothérapie.

     

    Que faire lorsqu’une lésion est douteuse ?

    Il n’est pas toujours facile de faire le diagnostic d’une lésion à l’examen clinique même pour les dermatologues et malgré le dermatoscope.

    En cas de doute, il est préférable de réaliser une biopsie de la lésion et de la soumettre pour examen anatomopathologique afin d’avoir une certitude diagnotic et mettre en place la meilleure thérapeutique.