
L’AVIS DU DOCTEUR REINBOLD SUR LE LIPOFILLING
Mon avis d’expert sur l’augmentation mammaire par lipofilling
La chirurgie d’augmentation mammaire par lipofilling présente un taux de satisfaction extrêmement important à partir du moment où votre chirurgien est capable de vous orienter convenablement sur le résultat attendu et aussi vous dissuader de réaliser un geste trop peu efficace.
Beaucoup de patientes viennent me voir spécifiquement pour un lipofilling et n’ont malheureusement pas suffisamment de réserve graisseuse pour obtenir un résultat satisfaisant. Je préfère leur dire non plutôt qu’elles soient déçues après leur chirurgie.
Mon choix est simple dans l’indication : je valide une indication de lipofilling si et seulement si je suis certain d’obtenir un bonnet de plus et que ma patiente a bien intégré cette donnée et ne souhaite pas une trop forte augmentation.
Quand le bonnet de plus est atteint, 100 % des patientes sont satisfaites. Et parmi toutes ces patientes, 20% d’entre elles obtiennent 2 bonnets supplémentaires par rapport à leur volume initial ! Elles sont alors plus que ravies et moi aussi !
POURQUOI LE LIPOFILLING C’EST MAGIQUE ?
Je trouve le lipofilling un peu magique, car il s’agit de mieux répartir les volumes de graisses pour obtenir une silhouette plus harmonieuse et ce, sans corps étranger, avec ses propres cellules, son propre patrimoine génétique.
Le volume est définitif et durable dans le temps 3 mois après la chirurgie puis va varier en fonction des variations de poids de la patiente.
Ce qui est encore plus « magique », c’est que les cellules transférées conservent en mémoire leur « lieu d’origine ». Ainsi, par exemple, les cellules des culottes de cheval transférées dans les seins vont se comporter exactement comme avant, elles auront tendance à grossir plus rapidement que les cellules des autres parties du corps.
Si une patiente avait tendance à prendre du volume au niveau des culottes de cheval (ce qui est vrai dans 90% des cas), désormais, elle aura plutôt tendance à prendre du volume au niveau des seins.
De plus, elle ne prendra plus de volume au niveau des culottes de cheval puisqu’elle aura bénéficié d’une lipoaspiration qui aura retiré une bonne partie du stock d’adipocytes. Magique non ?
NOTRE ALLIÉE : LA CULOTTE DE CHEVAL
C’est pourquoi, avant d’envisager un lipofilling, je regarde préférentiellement les culottes de cheval. Il s’agit de la zone déterminante.
Pas de culottes de cheval = pas de lipofilling dans 99% des cas.
À partir du moment où il existe une zone de graisse donneuse sur les culottes de cheval, une bonne partie du résultat est possible et nous pouvons commencer à discuter du volume attendu et du rendu.
PEUT-ON FUMER AVANT ET APRÈS UN LIPOFILLING MAMMAIRE ?
Voici le dernier grand paramètre déterminant à prendre en compte pour un lipofilling réussi.
Le tabac, par l’action du monoxyde de carbone et de la nicotine, entraîne un vasospasme de la microcirculation ce qui est déterminant dans le processus de cicatrisation. Ainsi, les adipocytes greffés ne sont pas suffisamment alimentés lors de leur processus d’intégration dans leur site receveur et finissent par se mettre en apoptose (mourir). Le taux de résorption est ainsi grandement augmenté.
Il est impératif d’arrêter de fumer 6 semaines avant et 6 semaines après l’intervention de façon à optimiser la prise de greffe et limiter la résorption.
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