L’augmentation mammaire par implants est de nos jours l’opération de chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde. C’est une intervention avec un taux de satisfaction très élevé et des risques très minimes, au vu des progrès techniques du secteur médical. Cette opération s’adresse à toutes les femmes, quelle que soit la raison (à cause de leur morphologie, d’une grossesse ou d’une évolution de leur corps par exemple).
Une fois la décision prise, le chirurgien propose généralement trois manières de placer ses implants:
- Devant le muscle (rétro glandulaire)
Dans ce cas de figure, la prothèse est placée devant le muscle pectoral. Il s’agit ici d’une opération peu douloureuse et assez rapide. L’implant ne bouge pas lors de la contraction du muscle, ce qui permet d’avoir un résultat naturel (sans déformation). Sur le long terme, cette opération aura cependant tendance à favoriser la ptose mammaire (chute des seins), surtout si les implants sont de gros volumes.
- Derrière le muscle (rétro pectoral)
Pour cette intervention, les implants sont placés derrière le muscle pectoral. Ici, la douleur est plus importante que pour l’opération prépectorale, et dure généralement une semaine. L’implant est protégé (un taux de coque plus faible), masqué par le muscle (pour un résultat très naturel autant visuel qu’au toucher).
Cependant, l’implant bouge en même temps que la contraction du muscle ce qui peut être un problème pour les femmes sportives. Cette pratique est généralement préférée pour les femmes minces ayant un recouvrement tissulaire insuffisant (par exemple un faible volume glandulaire), et ne pratiquant pas de sport régulier qui pourrait contraindre les mouvements et être gênant.
- En Dual Plan (partie supérieure est devant le muscle, et partie inférieure sous la glande mammaire)
Enfin, le dual plan est plus ou moins le mix des deux techniques. Ici, la douleur est modérée, et moins importante qu’avec un implant en position rétro pectoral. Avec cette technique, la partie haute de l’implant est placée derrière le muscle pour avoir un résultat le plus naturel possible et un implant bien dissimulé. La partie basse quant à elle, se place derrière la glande mammaire et donc devant le muscle ce qui permet de bien remplir le pôle inférieur du sein.
Cette pratique à une très bonne évolution avec le temps, gardant tout du long son aspect très naturel, tout en réduisant fortement les potentielles déformations du seins lors de l’utilisation des muscles pectoraux.
Tout savoir sur l’augmentation mammaire par implant
Les attentes du patient sont toujours prises en compte, seulement, d’autres facteurs sont toujours à étudier (comme la pratique d’une activité physique intense, ou un trop faible volume de tissus mous) , pour limiter au maximum les risques déjà minimes. Le Dr Reinbold saura vous conseiller au mieux pour choisir l’opération des seins la plus adaptée à vous, votre corps et vos envies.